Passionnée de littérature, Nelly Boutinot aura attendu l’âge de 85 ans pour publier son tout premier roman ! Voici donc « Une casquette », paru chez The Duc Editions. Une histoire romantique qui, entre fiction et réalité, entraîne le lecteur au cœur de la lointaine Russie… Pour en savoir plus, la jeune romancière nous a ouvert sa porte…
En publiant un premier roman à 85 ans, vous démontrez avec brio qu’il n’y a pas d’âge pour être créatif…
– N.B. : « C’est vrai qu’il n’y a pas d’âge. D’ailleurs, les jeunes enfants se révèlent déjà créatifs, surtout au niveau pictural. Il y a des écrivains qui se montrent précoces, moi je suis plutôt tardive… »
Quel a été le déclic pour l’écriture de ce roman ?
– N.B. : « Tout s’est passé durant la crise sanitaire. La réalité de la Covid était désespérante, la solitude s’accroissait et, comme beaucoup d’autres personnes, j’ai ressenti le besoin de m’évader du réel. Lire est un bon passe-temps mais écrire est finalement plus divertissant. D’où l’idée de ce roman. »
Il y a deux éléments importants dans « Une casquette », c’est l’amour et la Russie…
– N.B. : « Mon premier souhait, c’était d’évoquer la Russie, où j’ai eu la chance de voyager en 2018. Mais je ne voulais surtout pas d’un récit de voyage ! Je voulais rêver et il faut bien avouer que l’amour est le sentiment le plus inspirant. »
Allez, vous avez 15 secondes pour nous résumer votre roman…
– N.B. : « Ouh là ! C’est l’histoire d’Elsa, une jeune femme qui décide d’aller s’acheter une casquette et qui tombe amoureuse de l’homme qui la lui vend. Un certain Vladimir, artisan tailleur d’origine russe. Mais leur liaison va se briser, brutalement… Elsa va alors prendre la plume pour écrire et vivre par procuration une histoire d’amour avec un Vladimir 100 % russe. Et ce n’est pas pour rien qu’en 4ème de couverture, galope un cheval… »
C’est un peu le système des poupées russes avec l’apparition d’un récit dans le récit…
– N.B. : « Exactement. On passe de la réalité à la fiction, transporté au cœur de la Russie et de ses traditions… »
A la fin du roman, un personnage important disparaît. Mais est-il réellement mort ? Pour en avoir le cœur net, une suite semble s’imposer…
– N.B. : « Il serait bien possible que je donne une suite à « Une casquette ». Sa rédaction est d’ailleurs déjà très avancée… »
Il paraît que votre roman est en cours de traduction en Russie…
– N.B. : « Effectivement. Par l’intermédiaire de mon neveu, russophile, j’ai rencontré Galina Ovtchinnikova, une universitaire russe qui est chef du département de linguistique à l’Université de Toula, au sud de Moscou. Lorsqu’elle a lu mon manuscrit, elle a aussitôt été séduite et m’a proposé de le traduire en russe avec ses étudiants. Des échanges sont constants avec eux, amoureux de notre langue. »
« Une casquette », roman paru chez The Duc Editions (10,60 €).
Bon à savoir… bon à savoir…
Nelly Boutinot en séance de dédicace à la fnac cognet
– Venez à la rencontre de Nelly Boutinot qui sera en séance de dédicace ce samedi 3 juin de 15 h à 18 h à la librairie Fnac-Cognet (21, rue Victor-Basch à Saint-Quentin). L’occasion d’échanger avec l’auteur…
Où acheter « une casquette » ?
– Le roman de Nelly est d’ores et déjà disponible à la Fnac-Cognet mais aussi à la librairie Rédic (18, rue Raspail à Saint-Quentin) au prix de 10,60 €.
– Vous pouvez aussi venir directement l’acheter chez l’éditeur (The Duc Editions) situé au 13, rue de Crimée à Saint-Quentin. Tél. : 03 23 08 26 58.
– Il vous est également possible de commander le roman pour le recevoir à votre domicile. Dans ce cas, envoyez un chèque à l’ordre de SQ PRESS : 15 € pour la France, 20 € pour l’étranger (frais d’envoi inclus).
The duc éditions : c’est quoi cette maison d’édition ?
– Vous connaissez Saint-Quentin Mag, édité par la société SQ PRESS ?
Eh bien, The Duc Editions en est tout simplement une filiale, créée pour éditer le roman de Nelly Boutinot. Une petite maison d’édition sans prétention mais résolument ambitieuse et qui, très prochainement, publiera un deuxième roman, dont l’auteur a (paraît-il) un lien direct avec The Duc. Et s’il s’agissait d’une anagramme ? A suivre…