Contes interdits – La série qui va vous terrifier !

Imaginez les contes de notre enfance réécrits par des auteurs assoiffés de sang, friands d’horreur et fans de violence… Un mauvais rêve devenu réalité grâce à un collectif d’auteurs québécois qui, depuis 2018, fait frémir les lecteurs avec la série des « Contes interdits ». Pas moins de 34 tomes sont déjà parus, tous interdits aux moins de 18 ans ! Et si l’envie vous prend de rencontrer en chair et en os ces marchands de cauchemar, notez que trois d’entre eux seront en séance de dédicace ce vendredi 13 octobre de 16 h 30 à 19 h à la Fnac-Cognet. Parmi eux, Simon Rousseau qui a répondu à nos questions…
Vous serez en dédicace à St-Quentin un vendredi 13. Faut-il y voir un clin d’œil ?
– Simon Rousseau : (rire) « C’est le fruit du hasard, une fort sympathique coïncidence ! Nous avons d’ailleurs très hâte d’arriver chez vous. »
C’est quoi le principe des « Contes Interdits » ?
– Simon Rousseau : « C’est un collectif dans lequel des auteurs québécois reprennent des contes classiques de notre enfance pour les réécrire dans un contexte contemporain avec des thèmes pour adultes. On transforme ces histoires pour enfants en thrillers et en récits horrifiques ! »
A priori, ces contes ne sont pas à mettre entre toutes les mains…
– Simon Rousseau : « Exact !
Nous allons loin dans l’horreur, le gore et le tabou. C’est le principe même de la série. Ces contes sont donc destinés à un public averti de 18 ans et plus. »
Vous en êtes à combien d’adaptations, avec combien d’auteurs ?
– Simon Rousseau : « Nous en sommes à 34 titres, bientôt 35. Et nous sommes maintenant 16 auteurs à contribuer à la série. Tous des Québécois ! »
Toutes les histoires ont-elles le Québec pour décor ?
– Simon Rousseau : « Presque. Certaines histoires se déroulent en partie ailleurs dans le monde – je pense notamment au « Joueur de flûte de Hamelin » –
mais ce sont des exceptions. Et il y a toujours un lien important avec le Québec. »
Vos contes interdits vont être adaptés en série télé… Un vrai conte de fées ?
– Simon Rousseau : « Absolument. Des retournements de situation sont encore possibles, le milieu audiovisuel reste imprévisible, mais oui, c’est un rêve qui est en train de devenir réalité. »
De tous les contes publiés, quel est votre préféré ?
– Simon Rousseau : « Oh, c’est la question la plus difficile ! J’évite habituellement d’y répondre car cette série est avant tout un travail d’équipe. Je vais donc me contenter de dire lequel de mes propres « Contes Interdits » je préfère. Je dirais « La belle et la bête ». Mais en même temps, je conseille toujours de lire « Peter Pan » juste avant ! » Propos recueillis par B. Duchet

Trois auteurs de la série seront en dédicace à la Fnac-Cognet ce vendredi 13 : oserez-vous venir les affronter ?