Technologies & Habitats – Implantation d’un site de production de 8200 m2 dans la zone St-Lazare

L’implantation d’une entreprise relève parfois du hasard. Un petit coup de pouce du destin comme l’explique Freddy Grzeziczak, premier adjoint à la mairie de Saint-Quentin mais aussi et surtout président de l’Opal, l’un des principaux bailleurs axonais : « Voici quelques années, j’ai rencontré Alain Béjean, le patron de Technologies & Habitats (TH), sur un salon professionnel et j’ai été très impressionné par sa capacité à produire de l’habitat bas-carbone d’excellente qualité. » Fondée en 2014 dans le Jura, la société TH s’est en effet spécialisée dans la conception et la construction de logements modulaires réalisés en structure bois. Cela tombe bien, l’Opal a besoin de renouveler 300 chambres d’étudiants à Cuffies, dans le Soissonnais. « L’actuelle résidence est vieillissante et coûterait trop cher à rénover. D’où ce choix de faire appel à TH, dont les constructions réalisées à partir de matériaux biosourcés correspondent à notre volonté de relever les enjeux de la transition énergétique et environnementale », souligne Freddy Grzeziczak. Les premiers logements étudiants made in TH seront ainsi livrés à Cuffies dès le début de l’année 2024. Mieux encore, pour développer son entreprise et toucher le marché du nord de la France, Alain Béjean a décidé de venir s’implanter à Saint-Quentin pour y installer un site de production flambant neuf. Son choix s’est porté sur un vaste bâtiment de 8 200 m2 niché au cœur de la zone Saint-Lazare qui, après avoir abrité Haubourdin Recyclage jusqu’en 2017, puis Suez pour du stockage de bennes, accueille aujourd’hui une vaste colonie de pigeons. Mais le bailleur l’a promis, l’intégralité du bâtiment sera entièrement réaménagé pour permettre à TH de démarrer son activité à l’automne 2024. De son côté, Alain Béjean annonce un investissement d’outillage de 2 M€ pour installer un site de production. Qui dit nouvelle usine, dit création d’emplois : dans un premier temps, une trentaine de « compagnons » vont être spécialement formés pour lancer la production. Mais Alain Béjean voit plus grand puisqu’à terme, c’est une centaine d’employés qui devrait s’activer sur le site. De quoi ravir Frédérique Macarez, le maire de Saint-Quentin : « C’est d’abord une vraie satisfaction de voir une friche retrouver vie. Ça l’est d’autant plus quand il y a des créations d’emplois et qu’un projet a du sens en terme de développement durable. »