BLEU NOISETTE – T’en croques, tu craques !

Chers lecteurs, mon nom est Bertrand Duchet et depuis 2014, je concours à vous offrir de la lecture via Saint-Quentin Mag. De la presse à la littérature, il n’y a qu’un pas que je n’ai pas hésité à franchir en publiant ces jours-ci « Bleu noisette ». Un roman à suspense dans lequel l’humour et le second degré jouent volontiers les premiers rôles. Si vous appréciez mes billets, alors vous allez adorer ce bouquin. Promis ! Mais voici qu’une certaine Olivia souhaite me poser des questions…
Ainsi donc, vous publiez un roman. Quel déclic vous a poussé à prendre la plume ?
– B.D. : « Dans un film que je recommande à tous, « Monsieur et Madame Adelman », il y cette réplique que j’aime beaucoup : « Les gens ne lisent plus, ils écrivent… » C’est vrai qu’en France, nous avons tous tendance à nous prendre pour des écrivains. Au fond, peut-être que dans un réflexe moutonnier, j’ai voulu me fondre dans la masse. »
Votre nez s’allonge Pinocchio ! Si vous aviez le profil d’un mouton, vous auriez écrit une histoire beaucoup plus conventionnelle. Moi, je le trouve très rock’n’roll votre roman !
– B.D. : « Ce qui est sûr, c’est que j’ai voulu reprendre les codes du roman populaire mais en les détournant de leur côté « bubble gum ». L’histoire de « Bleu noisette » est arrosée à l’eau-de-vie et non à l’eau de rose. Du coup, une lecture au second degré s’impose. J’invite donc les lecteurs un peu trop conformistes à passer leur chemin. »
C’est pas avec ce genre d’argument que vous allez vendre des bouquins ! Vous nous faites le résumé de « Bleu noisette » ?
– B.D. : « C’est l’histoire de Jules Derlon, un jeune type qui se réveille un matin en constatant que sa vie ne sera plus jamais la même. Avec l’aide d’un trio d’amis, il va mener l’enquête pour tenter de démasquer cet adversaire sans nom ni visage qui, dans l’ombre, s’est appliqué à obscurcir son horizon… »
On dirait un épisode du Club des Cinq ! Sauf que dans votre roman, ils sont quatre et qu’il n’y a pas de chien…
– B.D. : « Ok (vexé). J’avais l’intention de vous inviter à déjeuner ce midi mais je vois que… »
Désolée ! En plus, j’ai super la dalle. Allez, votre roman est bâti autour d’un quatuor d’amis. Vous nous en dressez le portrait en mode express ?
– B.D. : « C’est parti ! Voici donc Jules Derlon, ex-assistant parlementaire devenu du jour au lendemain plus riche que riche. Pourquoi Dame Fortune lui a souri ? Mystère…Vient ensuite Olivia Benford, une journaliste politique reconvertie dans la presse féminine. Elle rêvait de côtoyer Barbie et Ken, la voilà confrontée à Bonnie & Clyde. Passons à François-Xavier d’Haillecourt, un ex-banquier dont la carrière a sombré le jour où il a décidé de publier un livre. à l’origine de ce crash monumental, une trahison dont on peine à saisir les contours. Enfin, originaire de Saint-Quentin, Eve-Anne Svakowski est une brillante éditrice à qui l’on donnerait le bon Dieu sans confession. à tort ou à raison ? »
J’aime bien la couleur « Bleu noisette ». Un mot sur son origine ?
– B.D. : « C’est avant tout un clin d’œil, une façon de rappeler qu’il ne faut jamais se fier aux apparences. »
Sinon, votre bouquin fait 498 pages. C’est pas un peu long, non ?
– B.D. : « Que voulez-vous, j’ai la plume volubile ! Cela dit, dans ce roman, mes personnages principaux se retrouvent mêlés non pas à une mais à quatre intrigues qui ne cessent de s’entrelacer. C’était difficile de faire court. »
Vous savez, les femmes sont bien placées pour savoir que la longueur n’est pas toujours gage de qualité…
– B.D. : « C’est fou comme vous pouvez être déplaisante !
La prochaine fois, j’écrirai une nouvelle. Ça vous va ? »
(rire) Allez, commencez pas à bouder, je l’ai adoré votre « Bleu noisette » ! J’ai même hâte de lire la suite. Bon, vous m’invitez à déjeuner où ?
– B.D. : « Au bout du monde… C’est pas trop loin pour vous ? »
Propos recueillis par Olivia Duchet

« Bleu noisette », par Bertrand Duchet (22,05 €) : disponible dès le 17 octobre à la Fnac-Cognet et chez Rédic, sur Amazon.com mais aussi à Saint-Quentin Mag (13, rue de Crimée). Tél. : 03 23 08 26 58.