Ça défriche ! 170 nouveaux logements au faubourg d’Isle

Et une de plus ! Voici une nouvelle friche qui vient d’être rayée de la carte à Saint-Quentin, en l’occurrence celle des anciens abattoirs de la rue Jean-Cocteau, au cœur du faubourg d’Isle. En lieu et place sont sortis de terre une résidence sociale de 120 logements, 30 pavillons individuels et un immeuble collectif de 20 appartements spécialement adaptés aux seniors. Au total, ce sont donc 170 logements qui ont été construits, sous la houlette de l’OpaL. Plus de deux ans de travaux auront été nécessaires pour donner vie à ce programme d’envergure de plus de 14 M€, soutenu par le dispositif « Action Cœur de Ville ». « L’OPAL a une fois de plus prouvé sa capacité à réaliser des projets d’envergure qui apportent des solutions d’habitat adaptées à tous les publics et garantir le logement pour tous », s’est félicité Freddy Grzeziczak, le président de l’OPAL. Le 22 février, c’est naturellement en présence du maire Frédérique Macarez que cet ensemble de logements a été inauguré. L’occasion aussi de dévoiler la plaque en hommage à Gisèle Halimi, célèbre avocate disparue en 2020, défenseuse acharnée de la cause des femmes, qui vient donner son nom à la résidence sociale de la rue Jean-Cocteau.

 

Résidence Victor-Hugo : vitrine de la rénovation énergétique

C’est en 1966 qu’a été construite la résidence Victor-Hugo, dans la rue du même nom, non loin du canal de Saint-Quentin. Une copropriété de 36 appartements qui vient de faire entièrement peau neuve sur le plan énergétique. Un chantier d’envergure (isolation des façades et de la toiture, mise en place d’un système de ventilation mécanique), d’un coût total de 540 000 €, a ainsi permis un gain énergétique de 41 %. Voilà de quoi envisager une réduction des charges de chauffage qui, jusqu’alors, représentaient 30 % des charges annuelles de la copropriété. A noter que ces travaux ont pu être menés grâce à une subvention de la Région (54 000 €) ainsi que de l’Agence nationale de l’habitat (253 000 €). Un chantier salué par le maire Frédérique Macarez qui s’est rendu sur place le 14 mars.