Vice-présidente de l’association Villes de France, Frédérique Macarez a récemment multiplié les rencontres avec des membres du gouvernement. « Au regard du contexte de crise auquel sont aujourd’hui confrontées les collectivités, c’est important pour les élus locaux de faire entendre leurs voix et faire remonter leurs difficultés. » Le 23 février, le maire de Saint-Quentin s’est ainsi entretenu avec Dominique Faure, ministre des Collectivités locales. « De grandes enseignes sont en train de mettre la clé sous la porte. C’est une véritable hécatombe partout en France et malgré cela, j’ai le sentiment que le gouvernement n’a pas pris toute la mesure des difficultés rencontrées par le commerce de proximité. Nous sommes nombreux, parmi les élus locaux, à réclamer la mise en place d’un plan gouvernemental destiné à soutenir nos commerçants qui, pour survivre, ont sans cesse besoin d’investir. »
– Autre rencontre, cette fois le 28 février avec Bruno Le Maire au ministère de l’Economie. « La flambée des prix de l’énergie a durement touché nos artisans et nos commerçants qui, en outre, ont du mal à joindre leur distributeur ou à comprendre leurs factures. Avec Bruno Le Maire, j’ai pu évoquer la nécessité d’instaurer une plus grande transparence dans les échanges avec les distributeurs d’énergie. Et puis, il faut impérativement parvenir à réduire les délais pour les professionnels qui souhaitent changer de contrat et à qui l’on demande parfois de patienter jusqu’à huit mois », déplore Frédérique Macarez.
– Enfin, l’élue saint-quentinoise a également rencontré le 6 mars Olivier Klein, ministre du Logement, avec lequel elle a abordé la nécessité de soutenir les bailleurs sociaux, au risque de voir les chantiers s’interrompre les uns après les autres. « Pour cela, il faut notamment revoir les subventions au coût réel et non plus telles qu’elles avaient été définies au départ de tel ou tel projet. La réalité économique d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celle d’hier », insiste Frédérique Macarez.
– Travaux encore, cette fois avec ceux menés au cœur du quartier Saint-Martin et qui abordent une nouvelle phase dans la rue de Paris, entre la rue du Général-Debeney et la rue Albert Ier. A l’occasion d’une réunion de quartier tenue le 2 mars dernier, le maire a détaillé le chantier : effacement des réseaux aériens électriques et téléphoniques, rénovation de l’éclairage public, réfection voirie et trottoirs, création d’une plateforme surélevée pour ralentir la circulation, plantation d’arbres. « Concernant le patrimoine arboré, je tiens à préciser que nous allons abattre uniquement des arbres situés sur le réseau de gaz et ce, pour des raisons de sécurité. Et puis, à l’issue du chantier, nous aurons davantage de plantations qu’au début avec des essences diversifiées et moins consommatrices d’eau. » Dans le cadre de ce vaste chantier, prévu sur la période 2022-2024 pour un investissement Ville et Agglo de 6 M€, d’autres artères vont faire l’objet de travaux. Citons ainsi les rues Albert Ier, du Bac et du Canal.