Âgé de 36 ans, Alexandre Morel a véritablement les deux-roues dans la peau. Avec ou sans moteur, peu importe ! « Avec mon frère, on était tout gamin quand notre père nous a mis un guidon de moto entre les mains. Je suis tout de suite devenu accro. » Si la vitesse l’abreuve d’adrénaline, ce sont les pleins et les déliés des circuits de motocross qui vont tracer son palmarès. Huit fois champion des Flandres, deux fois champion de Picardie, le Saint-Quentinois a même fait bonne figure à l’Enduropale du Touquet en finissant en 2010 à la 4e place au guidon d’une 450 m3 Yamaha. « J’ai échoué au pied du podium mais ça reste un très bon souvenir. Et puis, pour tous les férus de moto, l’Enduro des sables reste une course mythique ! » Du reste, Alexandre se montre très attaché à la côte d’Opale, où il participe régulièrement à l’Enduro Vintage du Touquet qui, comme son nom l’indique, met les vieilles bécanes à l’honneur. « Les motos doivent dater d’au moins 1996. C’est d’ailleurs l’année de naissance de la mienne, une Honda CR 500 avec laquelle je vais concourir cette année. » Eh oui, c’est ce week-end que sont programmées toutes les épreuves de l’Enduropale, dont la course vintage qui se disputera ce vendredi 31 janvier.
Après avoir fini 3e en 2016, puis 2e en 2017, Alexandre Morel vise cette fois-ci la première place. « Moi et ma bécane, on s’est parfaitement préparer pour décrocher le titre », sourit Alexandre.
Si la moto occupe une place de choix dans sa vie, le vélo n’est pas en reste. « J’ai toujours su que j’avais un bon coup de pédale mais j’ai véritablement débuté le vélo de route en 2018 seulement. » Une facilité qui lui permet de participer à des étapes du Tour de France amateur. Mais c’est une autre course emblématique qu’il a véritablement dans le viseur : les 24 heures du Mans, version vélo. « En 2018, j’ai participé dans la catégorie solo. En 24 h, j’ai parcouru près de 800 km pour finir 3e. Cette année, c’est la première place qu’il me faut ! » Pour cela, Alexandre ne va cesser d’avaler les kilomètres. Qui sait ? Les 22 et 23 août prochains, il deviendra peut-être le premier Saint-Quentinois à s’illustrer sur le mythique circuit du Mans.
