Girl Power à St-Quentin

Depuis son lancement par l’ONU en 1977, la Journée internationale des droits des femmes est célébrée chaque année le 8 mars. L’occasion de saluer les avancées en matière d’égalité homme-femme mais aussi de pointer du doigt de regrettables disparités. Un exemple ? En France, on ne compte que 16 % de femmes maires. Inconcevable au pays de Marianne ! à Saint-Quentin au moins, on peut se féliciter d’avoir une femme à la tête de la mairie, en la personne de Frédérique Macarez. Laquelle ne manquera pas de fêter la Journée de la femme avec la mise à l’honneur, ce vendredi 8 mars, de personnalités exemplaires en l’hôtel de ville (lire ci-contre). Et ce, en présence de Magali Daverton, sous-préfet de l’arrondissement. Un temps fort de reconnaissance citoyenne…
Autre rendez-vous destiné à célébrer la Journée des droits des femmes mais cette fois en musique avec le « Bang Club », organisé à la Manufacture par la Ville et l’association Bang Bang. Un apéritif musical (Lena Deluxe) suivi de deux concerts avec Death Valley Girls (yeah, les filles de la vallée de la mort !) et Lisa Mélissa & the Mess (made in Seine-Saint-Denis), le tout 100 % féminin et pour un prix modique teinté de rose (5 € à 10 €) : on adhère !
Reste à savoir si la musique est le meilleur des vecteurs pour promouvoir le droit des femmes. Remarque saugrenue ? Pour en avoir le cœur net, on a posé la question à un homme (zut !), en l’occurrence Raphaël Louviau, le président de Bang Bang : « Ce qui est certain, c’est que depuis le punk, les filles ont pris leur destinée en main. Elles composent, se produisent sur scène et n’ont certainement pas un rôle de baudruche. Je crois sincèrement que le rock est un vecteur d’émancipation. Toutes les héritières de Janis Joplin sont de formidables contrepoids à ces poupées botoxées souvent issues du R’n’B qui véhiculent une image dégradée et dégradante de la femme. »
Vous l’aurez compris, le rock serait résolument « girl power » et entend bien le démontrer à la Manufacture lors de cette soirée « Bang Club ».

« Bang Club » à la Manufacture

– Vendredi 8 mars, rendez-vous dès 19 h 30 à la Manufacture pour la soirée « Bang Club » 100 % féminine ! Une soirée qui débutera par un apéritif musical (20 h) avec la délicieuse Lena Deluxe. Puis, dès 21 h, suivront deux concerts :
– à notre droite, voilà Lisa Mélissa & the Mess, qui ouvrira le bal. Du haut de ses 21 printemps, la « Riot Girl » du 93 proposera sa soul moderniste, empruntant autant au rap qu’à la pop. Une vraie personnalité et une belle âme, qui devrait vous séduire…
– à notre gauche, voici les Death Valley Girls, un groupe californien qui reprend les choses là où les Stooges les avaient laissées. Faut-il qu’elles soient douées pour être désormais adoubées par Iggy Pop lui-même! Une déflagration sonique et libératoire, qui flirte avec le heavy garage rock !
– La Manufacture : 8, rue Paul-Codos à Saint-Quentin. Billetterie à l’espace Saint-Jacques : 14, rue de la Sellerie. Tél. : 03 23 62 36 77.

 

Hommage à des personnalités exemplaires

Ce vendredi 8 mars à 18 h en la salle des mariages de l’hôtel de ville, Frédérique Macarez met à l’honneur huit Saint-Quentinois. Une cérémonie organisée dans le cadre de la Journée internationale des droits de la femme qui récompensera sept femmes et un homme pour leur implication et leur dévouement dans le monde associatif.
Voici la liste des récipiendaires :
– Aline Zaglewski, présidente du club Marronniers Pétanque.
– Valérie Lamarre, investie dans plusieurs instances consultatives de la Ville.
– Farida Sahli, assistante maternelle.
– Nicole Dutfoy, présidente de Jazz aux Champs-Elysées.
– Martine Lesot, bénévole de l’association l’Outil en main.
– Carole Cheviet, présidente du club Saint-Quentin Canoë-Kayak.
– Alicia Forgon, impliquée dans le don du sang et bénéficiaire de la bourse au permis de conduire.
– Philippe Derop, président de la Vaillante Haltérophilie, pour son implication auprès des filles et de leurs excellents résultats.